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Kwiatkowski champion du monde La
Pologne a l’honneur pour la première fois Caramba ! Encore raté pour Fabian Cancellara qui a dû observer de derrière le sacre de Michal Kwiatkowski à l’arrivée du championnat du monde sur route. Une petite seconde d’avance sur Gerrans, Valverde et les premiers poursuivants et sept sur l’avavant-garde du peloton et le reste des prétendants. Un chef d’œuvre de la part du jeune Polonais (24 ans) qui a surpris tous les cadors à 6 kilomètres de la ligne et qui a réussi l’exploit de résister magnifiquement pour offrir à la Pologne le premier titre professionnel de son histoire ! Avec
Michal Kwiatkowski, la Pologne se découvre un champion en devenir qui
s’affirme au fil des saisons et des épreuves. Déjà très en évidence
chez les juniors (il est notamment double champion d’Europe et du
monde chrono et route 2007 et 2008), il n’a cessé de progresser
depuis son passage chez les professionnels (2010 Caja Rural, 2011
RadioShak, 2012 Omega-Pharma-Quick Step), s’affirmant comme un coureur
complet aussi à l’aise contre la montre que dans les courses par étapes.
Et avaec des qualités de grimpeur qui lui permettent aussi d’être à
l’aise sur les terrains accidentés. En attendant les grands cols ? Vainqueur
du prologue des Trois Jours de Flandre occidentale et 2ème
du Tour de Pologne 2012, il s’est notamment illustré en 2013 en étant
le dernier à résister au retour des favoris Cancellara et Sagan dans
le final du Tour des Flandres. Classé 5ème de la Flèche
wallonne et 4ème de l’Amstel, champion de Pologne sur
route, il a ensuite fini 11ème de son premier Tour de France
cette année-là après avoir été à la lutte avec le Colombien
Quintana pour le maillot de meilleur jeune. Sans oublier le titre de
champion du monde chrono par équipes avec Omega Pharma-Quick Step à
Verone. Une
affirmation mais aussi une révélation pour le grand public de juillet
qui l’a vainement cherché parmi les protagonistes cette année (28ème)
°. Sans doute la conséquence d’un début de saison très chargé
(trop ?): vainqueur du Tour d’Algarve devant Contador (deux succès
d’étape dont le chrono devant Malori et Toni Martin !) et aussi
du Paris-Roubaix italien, les Strade
bianche, avec des portions en terre battue, devant Sagan ; 18ème
de Tirreno-Adriatico après avoir été leader et longtemps à la lutte
avec Contador pour la victoire finale ; encore 2ème du
classement final du Tour du Pays basque derrière Contador. Il a ensuite
enchaîné les Classiques ardennaises (5ème de l’Amstel, 3ème
de la Flèche wallonne, 3ème de Liège-Bastogne-Liège)) et
le Tour de Romandie dont il a gagné le prologue, à Ascona. Présenté
comme l’un des favoris, il a été distancé lors de l’étape de
montagne Le Bouveret-Aigle et a abandonné. Sans doute le prix à payer
pour sa grande débauche d’énergie. Il
lui aura fallu une période de récupération et un Tour de France
« en dedans » pour que Kwiatkowski retrouve les bonnes
sensations et entre dans le cercle restreint des favoris du Mondial
espagnol. Bien remis en jambes et en selle par le Tour de Grande
Bretagne (2ème), il a confirmè ses qualités et son talent.
Mais aussi son instinc de gagneur sur le circuit de Ponferrada où il était
difficile de faire la sélection. Incontestablement Kwiatkowski a réussi
son pari et l’avenir lui tend les bras. Bertrand
Duboux °
Kwiatkowski effacé cette année, le Tour de France 2014 a révélé son
compatriote Rafal Majka, (25 ans). Déjà sixième du Giro en mai, Majka
a enlevé deux étapes de montagne, dont celle de Pla d’Adet, et a
ramené à Paris le maillot de meilleur grimpeur. Il a ensuite remporté
le Tour de Pologne.
Fabian Cancellara a pris le 11e rang de la course en ligne des Championnats du monde à Ponferrada. Les Suisses ont montré le bout de leur nez, et plutôt deux fois qu'une. Malgré une petite équipe composée de trois coureurs, les Helvètes ont pu se mêler aux meilleurs. Michael Albasini s'est particulièrement illustré en travaillant comme une « machine » infatigable pour son capitaine Fabian Cancellara. Danilo Wyss a de son côté servi de « lieutenant » pour Spartacus en restant à ses côtés tout au long de la course.
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Texte : Swiss Cycling |
Doris
Schweizer parmi les meilleures du monde |
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27.09.2014 - Course en ligne Juniors Texte : Swiss Cycling |
Gino Mäder manque de peu une médailleAvec une finale époustouflante, Gino Mäder se mêle avec les meilleurs et rate de très peu une médaille. Doris Schweizer, seule survivante de l'équipe suisse, finit à une très bonne 23ème position. À
Ponferrada s'est déroulée samedi la deuxième journée de courses en
ligne des championnats du monde sur route, où l'équipe de Swiss
Cycling Team a vécu beaucoup de haut comme beaucoup de bas. La course
des juniors, premier rendez-vous de la journée, avec au total 127,4 km
répandu sur sept tours, a vu une course très nerveuse avec beaucoup
d'attaques des grandes nations. Quatre de cinq coureurs suisses, avec
Mario Spengler, Martin Schäppi, Zeno Caminada et Gino Mäder, étaient
bien caché dans le peloton. Mais dans la descente finale, c'est
justement le dernier des quatre, Gino Mäder, qui attaque et arrive à
gagner quelques mètres d'avance. Dans le virage à 500 mètres avant
l'arrivé, le russe Kulikowski le rejoint. Mäder se met dans sa roue,
mais le Russe ne tient pas le tempo nécessaire. À 100 mètres de
l'arrivée, le peloton les reprend et au lieu du Bernois c'est
l'Allemand Jonas Bokeloh qui exulte. Gino Mäder termine à la 14ème
position finale. |