ETAPE 1

27 MAI 2016

BOFFLENS - APPLES

118 Km

 

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Jonas DÖRING paie cher les efforts qu'il a fourni dans une belle tentative d'échappée. Il sera récompensé par le Prix de la Combativité Prodis.

Alessandro COVI (ITA)

 s'impose devant Nils EEKHOFF (NED) et Emilien JEANNIERE (FRA)

 

Nils EEKHOFF (NED), 2e

Alessandro COVI (ITA), 1er

Emilien JEANNIERE (FRA), 3e

 Jacok ERIKSSON (SWE)

 

Jonas DÖRING Le plus combatif.

Stefan BISSEGGER  toujours en jaune.

 

 

 

 

Alessandro COVI

Classement aux points

 

 

 

Alessandro Covi était sûr de son fait

Alessandro Covi, voilà un nom qu’il faut certainement retenir. Il a l’insouciance de ses 18 ans et semble beaucoup s’amuser sur son vélo. C’est en tout cas l’impression qu’il a dégagé en s’imposant assez facilement à Apples lors de la première étape du Tour du Pays de Vaud. Une victoire indiscutable qu’il a forgé dans les hectomètres de l’étape en plaçant une accélération à laquelle aucun de ses adversaires n’a pu répondre. Il a pu lever les bras bien avant la ligne et son geste un brin frimeur en franchissant celle-ci traduisait bien un certain sentiment de supériorité.

A vrai dire, Alessandro Covi était assez sûr de son fait. Lors de la première ascension de la côte de Reverolle, juste avant l’arrivée, il s’était dit qu’il y avait vraiment un coup à jouer. «Notre directeur sportif nous avait averti qu’il fallait être très bien placé au moment d’aborder la montée, explique cet habitant de la région de Varèse. Nous étions trois à avoir cette mission. Je me suis dit que si j’arrivais dans les premières positions lorsque la pente devenait moins raide, à 1km de l’arrivée, j’avais toutes les chances de l’emporter. Lorsque nous sommes arrivés au dernier kilomètre, j’étais à peu près certain que j’allais gagner.»

 Alessandro Covi, c’est certain, fait partie de ces jeunes coureurs sur lesquels le cyclisme italien compte beaucoup dans l’avenir. Il est à la fois très bon puncheur – l’arrivée d’hier l’a démontré – et très à l’aise en bosse. «Je suis à l’aise sur tous les terrains, mais mon domaine, c’est surtout la montagne», précise-t-il. Le Varésan attend donc beaucoup de la demi-étape de samedi matin entre Ballaigues et Orbe avec la difficile montée entre Concise et Les Rochats. Il concède en revanche avoir encore des lacunes dans le contre-la-montre. «Surtout que celui qui nous attend à Orbe est plat», dit-il. Et d’ajouter encore en se tournant vers le maillot jaune Stefan Bissegger, assis à côté de lui et qui sera favori du chrono: «Je suis loin d’avoir sa puissance. »

Bernard Morel