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Un troisième ticket olympique pour la Suisse

Image: Wim Hoste

Les pistards suisses seront en lice dans trois disciplines aux JO de Tokyo 2020. La 8e place décrochée par Robin Froidevaux et Théry Schir dans la Madison dimanche aux Mondiaux de Berlin permet à la Suisse de s’assurer également un ticket olympique dans l’Omnium.

Les deux premières places avaient été obtenues mercredi à Berlin: en se qualifiant pour Tokyo, l’équipe de poursuite avait offert automatiquement à Swiss Cycling un ticket pour la Madison. Six pistards suisses – dont un remplaçant – pourront ainsi être alignés lors des prochains Jeux. Les Vaudois Robin Froidevaux et Théry Schir, qui pointaient au 3e rang à mi-parcours dans une Madison dominée par les Danois Lasse Norman Hansen et Michael Mörköv, ont assuré l’essentiel en se classant au 8e rang avec 9 points. Schir avait dû se contenter d’une 15e place dans l’Omnium samedi à Berlin. La Vaudoise Léna Mettraux et sa coéquipière Andrea Waldis ont quant à elles manqué le coche samedi. Elles n’ont pu faire mieux que 18es dans la Madison, juste derrière l’Ukraine qu’elles devaient devancer de cinq rangs pour décrocher un ticket pour Tokyo. Léna Mettraux a par ailleurs terminé 18e de la course aux points dimanche. ats

Source : Swiss Cycling 01.03.2020

Réaction de Théry Schir dans l'Omnium

Oui... c'était difficile au début. Les deux premières courses j'ai carrément passé à côté et à ce niveau là j'ai perdu tellement de points que c'était vraiment dur de rentrer dans le Top 10 et ensuite je me suis bien battu. En Elimination, j'ai fait 9e et j'ai réussi à marquer des points dans les deux derniers sprints de la course aux points ce qui m'a permis de regagner une place. J'espérais mieux....mais à ce niveau-là on paye cher les erreurs. J'espère pouvoir encore m'améliorer et rentrer dans le Top 10. C'est une chose qui est réalisable... mais le niveau est tellement haut qu'il faut vraiment travailler... travailler, encore travailler.

Réaction de Cyrille Thièry dans la Course aux points

C'était une Course aux points typique des Championnats du monde. Le niveau mondial est toujours extrêmement élevé. Je pense que j'ai fait une bonne course. J'ai manqué un peu de chance pour prendre ce tour. Voilà... je ne veux pas revenir sur la préparation que j'ai eu, j'ai fait avec mes jambes du jour et honnêtement elles étaient assez bonnes. C'est surtout de la déception car je pense qu'il y avait mieux à aller chercher que ce que j'ai fait à la fin.

Mettraux/Waldis au 13ème rang dans la Madison

Image: Wim Hoste

La Vaudoise Léna Mettraux et sa coéquipière Andrea Waldis ont manqué le coche aux Mondiaux de Berlin. Elles n’ont pu faire mieux qu’un 13e rang dans la Madison, juste derrière l’Ukraine qu’elles devaient devancer de cinq rangs pour décrocher un ticket pour les JO de Tokyo. Théry Schir doit quant à lui patienter avant de savoir s’il sera du voyage à Tokyo. L’avenir olympique du Vaudois, 15e d’une épreuve de l’Omnium remportée par le Français Benjamin Thomas, dépendra du déroulement de la Madison qu’il disputera dimanche en compagnie de Robin Froidevaux. Mais leurs chances semblent bonnes. Chloe Dygert a par ailleurs battu à deux reprises son propre record du monde de la poursuite samedi. L’Américaine a tout d’abord parcouru la distance (3 km) en 3’17 »283 lors des qualifications, améliorant ainsi nettement sa précédente marque (3’20 »060), avant de s’imposer en 3’16 »937 en finale. ats

Source : Swiss Cycling 29.02.2020

Réaction de Léna Mettraux

Alors voilà le message à propos de la course. Je me sentais bien, j'avais des bonnes jambes et je pensais que l'on pouvait vraiment créer l'exploit, mais quand la course a commencé à s'emballer, on était pas présentes dans les premières positions et du coup on on s'est retrouvées dans un deuxième groupe et à ce moment là j'ai pensé que ça allait devenir un peu compliqué. On a jamais réussi à jouer les premiers rôles. Moi, je pense que c'était la course que je n'ai jamais faite sur la piste en tous cas. C'était déjà mes 3e Championnats du monde et j'ai l'impression que chaque année ça va plus vite. Je pense que physiquement, on faisait partie du milieu du peloton, mais après techniquement on a fait quelques erreurs et ça nous a coûté un peu d'énergie, surtout pour la fin de course. J'ai eu beaucoup de plaisir à courir dans cette ambiance là, mais il nous a juste manqué un petit quelque chose pour créer l'exploit. C'était pas si mal, mais on aurait pu faire mieux.

Sixième place et record de Suisse pour Stefan Bissegger

Image: Wim Hoste

Le niveau de la poursuite individuelle lors de ces Championnats du monde était extrêmement haut. Stefan Bissegger et Claudio Imhof ont battu leur record personnel sur les 4 kilomètres sans pouvoir décrocher de médaille.

Il n’y a pas eu de médaille pour la Suisse lors de la poursuite individuelle des Championnats du monde de Berlin. Stefan Bissegger et Claudio Imhof ont pris respectivement les sixième et septième places sans démériter. Stefan Bissegger a, ainsi, battu son record de Suisse établi en novembre dernier à Minsk avec un chrono de 4’09 "711. Il aura toutefois manqué 1 »6 au Thurgovien pour s’immiscer dans la lutte pour les médailles. La victoire est revenue à l’Italien Filippo Ganna qui a battu son record du monde dans les qualifications avec un temps de 4’01"394. ats

Source : Swiss Cycling 28.02.2020

La Suisse a atteint son objectif, elle enverra un « quatre » à Tokyo

Image: Wim Hoste

D’un certain point de vue, les Championnats du monde sur piste de Berlin sont déjà réussis pour Swiss Cycling: le « quatre » de la poursuite par équipe s’est qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo.

Rien n’a été facile pour le quatuor aligné par Daniel Gisiger, l’entraîneur national de la piste en Suisse. Robin Froidevaux, Claudio Imhof, Stefan Bissegger et Cyrille Thièry ont arraché la huitième place de la qualification à Berlin. La dernière qui permettait d’accéder au premier tour et de faire partie des huit meilleures nations du monde. Les Suisses ont ainsi assuré leur place parmi les huit premiers du classement mondial, déterminant pour les Jeux sans devoir se soucier de la performance des Français. Ils le doivent à une campagne de Coupe du monde réussie également depuis deux saisons.

Le « quatre » helvétique a tout de même frisé la correctionnelle dans une discipline qui confine à la haute horlogerie. Avec un temps de 3’52 »888, il est resté à 3 » de son record national établi en décembre dernier. Tout n’est pas allé comme il devait dans le train rouge suisse. « Nous avons été trop irréguliers dans notre rythme. La poursuite, c’est plus facile quand c’est régulier », relevait Robin Froidevaux, le lanceur chargé d’imprimer le rythme dans le premier kilomètre.

Par la suite, il y a eu trop d’accélérations et de ralentissements pour que tout se passe bien entre le trio restant puisque Froidevaux s’est relevé après 2,5 km comme c’était prévu après sa lourde charge en début de course. Claudio Imhof a été moins performant que d’habitude. Sans doute que la blessure à la cuisse de Cyrille Thièry a aussi pesé sur la fin du pensum. Le Vaudois a dû combler à deux reprises des trous sur les deux coureurs devant lui. Il y est parvenu juste avant de passer la ligne d’arrivée.

L’expérimenté coureur de Chavornay ne voulait pas trop s’épancher après la course. « On a atteint notre objectif, c’est le plus important. Pour le reste, il y a mieux à faire c’est sûr. » Il traînait une blessure à un nerf de la cuisse depuis plusieurs mois. Cela semblait aller mieux, mais ces dernières semaines, la douleur est revenue.

La qualification terminée, Daniel Gisiger s’est jeté sur son ordinateur pour analyser les temps et les données de chaque coureur. Le Biennois cachait mal sa déception. Certes, le billet olympique est composté, mais la course et le temps ne correspondent pas aux standards de l’équipe ces derniers mois. Le Biennois a formé deux « quatre » de niveau international et là la Suisse se qualifie à « la raclette » avec 66 millièmes (!) d’avance sur le Japon, neuvième.

Comme le dit Gisiger, pour la Suisse, il a fallu un travail de dix ans pour former huit à neuf coureurs capables de rivaliser sur le plan international. Bien que privés de sa « locomotive » Stefan Küng, désormais obligé de se soumettre à son contrat de routier chez Groupama-FDJ, les Suisses ont développé d’autres champions comme le puissant Stefan Bissegger, qui a repoussé ses débuts sur la route dans l’équipe Education First EF, pour le mois d’août après les Jeux olympiques. Il a prouvé ainsi son attachement au projet de Swiss Cycling.

En soirée, le « quatre » suisse avec Lukas Rüegg à la place de Cyrille Thièry a réussi un temps de 3’51 »665. Ils n’ont pas décroché une place en finale pour la 3e place, battus par l’Australie. Le quatuor helvétique termine à la 6e place finale alors que le niveau n’a jamais été si relevé avec trois équipes (Danemark qui a porté le record mondial à 3’46 »203, Italie et Nouvelle-Zélande) qui sont descendus sous le record du monde d’avant Berlin. C’est la quatrième année de suite que les Suisses terminent à la sixième place.

Dans l’épreuve scratch (10 km soit 40 tours de 250 m), l’Argovienne Aline Seitz a pris la 14e place d’une course remportée par la surpuissante Néerlandaise Kirsten Wild. ats

Source : Swiss Cycling 27.02.2020

Réaction de Robin Froidevaux

C'était vraiment bien. On n'a pas atteint l'objectif que l'on s'était fixé... mais l'objectif principal, c'était de se qualifier pour les Jeux Olympiques et ça c'est fait ! L'objectif pour tout le monde, c'était d'aller aussi vite, voire plus vite qu'en Océanie. Malheureusement on n'a pas réussi, mais on est motivés pour aller plus vite aux Jeux Olympiques, on va s'entraîner pour ça et on sait que c'est possible. Oui, on est vraiment motivés. Et pour ces Championnats du monde, je pense que tout le monde est assez heureux , même si on est un petit peu déçus de la performance.